Charme et coercition
Nombre de sorts et d’effets magiques embrument l’esprit de la cible, qui se retrouve incapable de
faire la différence entre ses alliés et ses adversaires, quand elle n’est pas purement et simplement
convaincue que ses meilleurs amis sont devenus ses pires ennemis ! Les enchantements sont
divisés en deux branches : les charmes et les coercitions.
Un enchantement de type charme permet de se faire un ami de la créature affectée et de lui
suggérer comment se comporter, mais la domination exercée sur elle n’est pas absolue et la
victime ne sert pas aveuglément le lanceur de sorts. Cette catégorie comprend les divers sorts de
charme. La victime est libre d’agir comme elle l’entend, mais ses perceptions sont modifiées par le
sort.
• Une créature charmée n’acquiert pas la possibilité de comprendre magiquement la langue son
nouvel ami.
• Une créature charmée conserve son alignement et ses allégeances, si ce n’est qu’elle considère
l’individu qui la charme comme son ami et qu’elle appuie ses propositions et ses suggestions.
• Une créature charmée n’affronte ses anciens alliés que si ces derniers menacent son nouvel ami,
et encore prend- elle garde à ne pas les blesser si possible (comme elle le ferait si elle tentait de
s’interposer dans une lutte entre deux amis).
• Une créature charmée a droit à un test de Charisme opposé contre le charmeur afin de résister à
un ordre l’incitant à faire quelque chose qu’elle ne ferait pas, même pour un bon ami. En cas de
succès, elle peut ne pas obéir à l’ordre, mais elle reste charmée.
• Une créature charmée n’obéit jamais à une instruction suicidaire ou lui faisant courir un danger
manifeste et immédiat.
• Si le charmeur lui donne un ordre auquel elle est fortement opposée, elle a droit à un nouveau jet
de sauvegarde. Si elle le réussit, elle se libère de l’emprise de son maître.
• Tout individu charmé se faisant attaquer par son maître ou les alliés de celui-ci est
automatiquement délivré des effets du charme.
La coercition est une influence autrement plus puissante, puisqu’elle neutralise purement et
simplement le libre arbitre de la victime ou modifie sa façon de penser. Un sort de charme fait que
la cible prend le lanceur de sorts pour son ami ; avec un sort de coercition, elle n’a d’autre choix
que de lui obéir et devient son esclave.
Que le personnage soit tombé sous la coupe d’un sort de charme ou de coercition, il ne révèle rien
à son maître de sa propre initiative.