Les contresorts
N’importe quel sort peut être utilisé comme contresort. Dans ce cas, le personnage utilise l’énergie
magique pour empêcher quelqu’un d’autre de se servir du même sort. Cette technique fonctionne
même si les sorts appartiennent, l’un à la magie profane, l’autre à la magie divine.
Comment marchent les contresorts. Pour utiliser un contresort, il faut commencer par choisir sa
cible, ce qui nécessite de préparer son action. Ce faisant, le personnage attend en fait que
l’adversaire commence à lancer son sort (il peut tout de même se déplacer, le fait de préparer un
contresort étant une action simple).
Si la cible choisie tente de faire appel à sa magie, le personnage doit effectuer un test de Connaissance ƒ✚ (mystères et magie) (DD 15 + niveau du sort adverse). Il s’agit là d’une action libre. En cas de succès, il identifie
le sort auquel il doit faire face, ce qui lui permet d’essayer de le contrer (sinon, il en est incapable).
Il ne lui reste plus qu’à jeter le même sort. Si le personnage est capable de lancer ce sort (et s’il l’a
préparé en début de journée, dans le cas où sa classe le lui impose), il modifie légèrement
l’incantation pour en faire un contresort. À partir du moment où la cible est à portée, les deux sorts
s’annulent réciproquement, sans aucun résultat.
Contresorts et métamagie. Les dons de métamagie ne sont pas pris en compte lorsqu’il s’agit
de déterminer si un sort peut être contré ou non.
Exceptions. Certains sorts se contrent mutuellement, surtout s’ils ont des effets diamétralement
opposés.
Dissipation de la magie en tant que contresort. Dissipation de la magie peut également servir
de contresort, avec comme avantage qu’il n’est pas nécessaire d’identifier l’incantation récitée par
l’autre jeteur de sorts. Cependant, l’efficacité de Dissipation de la magie n’est pas garantie (voir la
description du sort).